Le surréalisme – Une « rupture »

Photographie de Guillaume Apollinaire soldat au printemps 1916 après sa blessure à la tempe. auteur inconnu
G. Apollinaire, photographié en 1916

La France est le pays des manifestes littéraires. Du Bellay, en 1549, dans la Défense et illustration de la langue française, prônait déjà pour ses pairs un renouveau de la littérature par l’usage du français, comme Dante l’avait fait de l’italien avec La Divine Comédie : « Sommes-nous donc moindres que les Grecs ou que les Romains, nous qui faisons si peu de cas de notre langue ? » Chaque mouvement, chaque genre, même, peut se targuer d’avoir eu ses zélateurs : Boileau vantait l’esprit classique dans son Art poétique, Hugo défendait le drame romantique dans la préface de Cromwell, Moréas militait pour le symbolisme dans le Manifeste du symbolisme, et Balzac, et Zola, aux préfaces de leurs œuvres gigantesques, soutenaient pour l’un le réalisme de la représentation, et pour l’autre, une esthétique naturaliste du travail littéraire.
Au début du vingtième siècle, en pleine guerre mondiale (1917), un nouveau mouvement apparut : le surréalisme. Presque aussitôt, ses hérauts éprouvèrent, à leur tour, la nécessité d’en proclamer haut et fort les valeurs et les idées.
Que fut donc le surréalisme ? D’abord et avant tout, une « rupture », pour reprendre le mot de Jean d’Ormesson :

On peut à peine soutenir que le surréalisme soit un mouvement, une école, une chapelle, une manifestation de l’esprit moderne. Il est tout cela. Mais bien autre chose. C’est plutôt un élan, une rupture, une révolte, une morale, une formidable aventure collective qui dépasse la littérature pour marquer tout le siècle sous ses manifestations les plus diverses, de la littérature à la politique, de la peinture à l’éthique, du ballet au cinéma, des mœurs et de la vie sociale à la façon de penser, de parler, de se tenir.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

Comme on peut le constater, le surréalisme n’est pas si facile à définir. Nous essaierons tout de même d’en esquisser les contours, en recherchant d’abord son origine, puis en tentant de le circonscrire, enfin en évoquant quelques-uns de ses représentants les plus fameux.

1. L’origine du surréalisme : Dada

Le surréalisme, fils bâtard de Freud et du symbolisme, est aussi une réaction à la guerre. Il faut avant tout contextualiser : la Première Guerre mondiale a fait dix millions de morts – le choc est énorme. À titre de comparaison, les guerres napoléoniennes, qui ont marqué durablement les auteurs romantiques, ont fait en totalité – et sur une période de quinze ans – un peu moins d’un million de morts…

L’origine du surréalisme, il faut la chercher dans la tuerie de 14-18. Ce qui n’a pas de sens, ce n’est pas le surréalisme : c’est la guerre, monstrueuse et stupide, contre laquelle protestent, avec une indignation sauvage, les fondateurs du surréalisme.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

Les hommes traumatisés se posent alors pour la première fois la question de l’absurdité du monde, qui les taraudera tout le long du vingtième siècle. Les écrivains, qui sont toujours et avant tout des témoins de leur temps, s’emparent de la question et cherchent à refléter dans leurs écrits cette visible incohérence du monde ou, plus précisément, de la conscience humaine … Le docteur Freud va les aider : sa théorie de l’inconscient, à mi-chemin entre l’oracle et la science naturelle, cherche justement à percer les ressorts de cette conscience si mystérieuse qui nous porte à des actes si cruels. Voici qu’apparaît l’objectif premier du surréalisme : faire ressortir dans l’écriture l’inconscient humain pour dessiner, avec les mots, le « fonctionnement réel de la pensée » (Breton) qui est cause de ces grands troubles. Mais ne nous leurrons pas : le surréalisme est aussi un mouvement politique. Derrière l’éclatement de toutes les règles traditionnelles se cache la volonté de détruire ce que Peter Bürger appelle « le statut de l’art dans la société bourgeoise » ; et la plupart des adhérents du surréalisme furent aussi des militants communistes.

Dès 1917, à Zurich, un Roumain qui devait mourir quelques années avant Mai 68, Tristan Tzara, lance une entreprise de subversion et de contestation radicale de tout ordre établi : « Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de l’organisation sociale. » Le mot d’ordre affiché est : « Démoraliser partout. » Le mouvement prend le nom de Dada et, révoltés contre le monde où ils vivaient, des jeunes gens comme Francis Picabia ou Georges Ribemont-Dessaignes s’y engagent à la suite de Tzara. Dada ne se définit pas. Dada est action. Il se vit. « Liberté : Dada, Dada, Dada, hurlement des douleurs crispées, entrelacement des contraires et de toutes les contradictions, des grotesques, des inconséquences : la VIE. »
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

2. Une tentative de définition

En 1924, André Breton publie le Manifeste du surréalisme. C’est dans les proclamations que les surréalistes excellent, et la première d’entre elles, celle de Breton, ne fait pas exception à la règle.

Chère imagination, ce que j’aime surtout en toi, c’est que tu ne pardonnes pas.
[…]
Le seul mot de liberté est tout ce qui m’exalte encore. Je le crois propre à entretenir, indéfiniment, le vieux fanatisme humain.
[…]
Ce n’est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l’imagination.
[…]
C’est à très juste titre que Freud a fait porter sa critique sur le rêve. Il est inadmissible, en effet, que cette part considérable de l’activité psychique (puisque, au moins de la naissance de l’homme à sa mort, la pensée ne présente aucune solution de continuité, la somme des moments de rêve, au point de vue temps, à ne considérer même que le rêve pur, celui du sommeil, n’est pas inférieure à la somme des moments de réalité, bornons-nous à dire: des moments de veille) ait encore si peu retenu l’attention.
(Manifeste du surréalisme, A. Breton)

Le manifeste d’André Breton est très long. Voici, en quelques points, les éléments à retenir : 1° il faut briser toutes les règles. Le roman, la poésie, la phrase, la narration, la psychologie, la description, bref, tout ce qui fait la littérature, doit cesser d’obéir à des carcans normatifs : le roman, pour Breton, est un « impérialisme ». Breton propose diverses méthodes pour y parvenir : le collage, le cadavre exquis, l’écriture automatique. 2° Il faut exalter le rêve et l’inconscient. C’est le thème de prédilection des surréalistes. Cette aspiration au mystérieux provoquera une vive querelle entre Breton et Caillois au sujet d’une boîte de haricots sauteurs, le premier se refusant à toute explication, le second voulant ouvrir un pois pour chercher la cause du remuement des graines ! 3° Il faut abolir toutes les frontières des genres et des esthétiques, mais aussi des nations.

Les surréalistes ne choquent pas seulement les bourgeois par leur refus de toutes les entraves de la logique, de la morale et du goût. Ils déconcertent aussi leurs propres sympathisants. Un cri s’élève : « Moins de manifestes. Des œuvres. » Mais il n’a pas beaucoup de sens aux yeux des surréalistes dont l’un des articles de foi était précisément de mépriser l’œuvre d’art.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

3. Guillaume Apollinaire

Si le surréalisme est né véritablement avec Tzara et Apollinaire, on peut voir en Rimbaud, et en Lautréamont, les graines premières de sa conception – le mouvement fera d’ailleurs de ces deux poètes des « dieux tutélaires » :

Rimbaud, et peut-être surtout Lautréamont, avec sa « rencontre fortuite sur une table de disscetion d’une machine à coudre et d’un parapluie » et avec son « canard du doute, aux lèvres de vermouth », en train de « brûler, avec un peu de sucre jaune, sur une pelle rougie au feu », sont les dieux tutélaires du surréalisme.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

Guillaume Apollinaire, qui est l’inventeur du mot « surréalisme », en est incontestablement l’un des pères fondateurs. En 1917, il écrit le premier drame surréaliste : Les Mamelles de Tirésias. Dans la préface, il définit ce mouvement par une formule pleine d’humour – la marque des grands écrivains :

Quand l’homme a voulu imiter la marche, il a inventé la roue qui ne ressemble pas à une jambe. Il a ainsi fait du surréalisme sans le savoir.
(Les Mamelles de Tirésias, G. Apollinaire)

Apollinaire est moins un dramaturge qu’un poète. Appliquant ses propres règles, il révolutionne la poésie en supprimant toute ponctuation et en inventant le calligramme, poème en forme de dessin. C’est d’ailleurs dans Calligrammes qu’il trace « les grandes lignes de son programme » :

Profondeurs de la conscience
On vous explorera demain
Et qui sait quels êtres vivants
Seront tirés de ces abîmes
Avec des univers entiers.
(Calligrammes, G. Apollinaire)

Alcools, publié en 1913, contient quelques-un des poèmes les plus fameux de la poésie française, comme « le Pont Mirabeau » –

Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
(Alcools, G. Apollinaire)

– « Les Colchiques » :

Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s’empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s’empoisonne
Les enfants de l’école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l’harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l’automne
(Alcools, G. Apollinaire)

Ces quelques vers, tirés des « Cors de chasse » :

Passons passons puisque tout passe
Je me retournerai souvent
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi le vent
(Alcools, G. Apollinaire)

Et encore ce poème, « Les Fiançailles », dédié à Picasso et où se révèle le génie d’Apollinaire :

J’ai eu le courage de regarder en arrière
Les cadavres de mes jours
Marquent ma route et je les pleure
Les uns pourrissent dans les églises italiennes
Ou bien dans de petits bois de citronniers
Qui fleurissent et fructifient
En même temps et en toute saison
D’autres jours ont pleuré avant de mourir dans des tavernes
Où d’ardents bouquets rouaient
Aux yeux d’une mulâtresse qui inventait la poésie
Et les roses de l’électricité s’ouvrent encore
Dans le jardin de ma mémoire
(Alcools, G. Apollinaire)

4. Après Apollinaire : la troupe de Breton

Apollinaire meurt en 1918 – la date est mémorable. La nouvelle garde des surréalistes se réunit autour du cadavre encore chaud de son modèle : Breton, bien sûr, « le chef de file incontesté », qui publie avec Philippe Soupault en 1919 Les Champs magnétiques, composé en écriture automatique. Mais aussi Aragon – qui fonde avec Breton et Soupault la revue Littérature –, Desnos et surtout Paul Éluard.

Cinq ans plus tard, en 1924, publication du Manifeste du surréalisme et lancement d’une nouvelle revue : La Révolution surréaliste. C’est le début d’un formidable bouillonnement intellectuel qui s’exprime par des rencontres, des publications, des scandales, des adhésions et des ruptures. Arthur Cravan disparaît ; Breton rencontre Freud ; Robert Desnos, Antonin Artaud, Raymond Queneau, Michel Leiris, les frères Prévert rejoignent le groupe ; Aragon publie Le Libertinage et Le Paysan de Paris ; Éluard, Mourir de ne pas mourir et Capitale de la douleur ; Naville, La Révolution et les intellectuels et Que peuvent faire les surréalistes ? Aragon, Breton, Éluard et Péret adhèrent au parti communiste.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

Breton régente tout : « Il contrôle les ralliements. Il fulmine des bulles d’excommunication. Il se rapproche des uns et rompt avec les autres : c’est un ballet perpétuel, un défilé de masques avec farces et attrapes, un film de René Clair quand les choses se passent bien, un film de Buñuel quand elles deviennent plus sombres » (J. d’Ormesson).
Breton, décidément, en fait trop : au début des années trente, la rupture est consommée. Sur fond de querelles diverses et variées, au sujet, notamment, de la question du rapprochement avec le parti communiste, les membres du mouvement se séparent. Denos, Prévert, Queneau, Aragon, finissent par quitter l’auteur de Nadja.

Par un superbe paradoxe, Breton, fils de gendarme, tient d’une main de fer le mouvement de révolte, de rejet et de liberté radicale que constitue le surréalisme.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

5. Aragon, Desnos, Éluard

Aragon, après avoir quitté le mouvement surréaliste, laisse enfin exploser sa puissance poétique. Il conservera d’Apollinaire la suppression de la ponctuation, qui transforme véritablement la poésie. C’est bien sûr pour Elsa que l’on doit ces vers magnifiques :

J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon
J’ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J’ai tout appris de toi jusqu’au sens de frisson
(Le Roman inachevé, L. Aragon)

Et puis ceux-là :

Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire
J’ai vu tous les soleils y venir se mirer
S’y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire
[…]
Il advint qu’un beau soir l’univers se brisa
Sur des récifs que les naufrageurs enflammèrent
Moi je voyais briller au-dessus de la mer
Les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa les yeux d’Elsa.
(Les yeux d’Elsa, L. Aragon)

Et encore ceux-ci, immortalisés à jamais par Jean d’Ormesson :

C’est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midi d’incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
[…]
C’est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont en eux
Comme si ce n’était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre
Oui je sais cela peut sembler court un moment
Nous sommes ainsi faits que la joie et la peine
Fuient comme un vin menteur de la coupe trop pleine
Et la mer à nos soifs n’est qu’un commencement
[…]
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici
N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
(Les Yeux et la mémoire, L. Aragon)

Quand il parle d’Elsa, Aragon est le plus beau de tous les poètes. Il mêle une dose de surréalisme, juste ce qu’il faut – c’est-à-dire presque rien – à l’expression d’une poésie classique et romantique jusqu’au cliché – mais qui est la plus sensible de toutes.
Desnos, l’auteur de Corps et Biens, l’auteur du Troisième manifeste du surréalisme (!) est aussi l’auteur d’un long poème intitulé The Night of loveless nights, qui assemble strophes lyriques, prose et vers déstructurés dans un grand mélange se terminant par ces mots, qui résument sans doute presque toute sa pensée : « Ô révolte ! »
Paul Éluard (Capitale de la douleur, Poésie et vérité), pour qui « le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré », a composé quelques poèmes qui méritent l’attention. Celui-là, par exemple :

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s’engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s’évaporer les soleils
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
(Capitale de la douleur, P. Éluard)

Ou celui-là, moins connu que « La Terre est bleue comme une orange », ou que le poème « Liberté », mais qui révèle le poète :

La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j’ai vécu
C’est que tes yeux ne m’ont pas toujours vu.
Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
Parfums éclos d’une couvée d’aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l’innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.
(Capitale de la douleur, P. Éluard)

Conclusion

Si le surréalisme, en dépit de sa définition vague, de sa forme déstructurée, a autant marqué l’histoire de la littérature, c’est parce qu’il a été un mouvement plein et entier, une véritable « œuvre collective ».

La critique la plus pertinente des surréalistes, c’est à Paul Valéry qu’on la doit : « Pour quelqu’un qui ignorerait les noms de ces divers poètes, écrit-il, il est probable qu’il pourrait passer du livre de l’un au livre de l’autre sans savoir qu’il a changé d’auteur. »
C’est en ce sens que le surréalisme, niant les contraintes qui font l’œuvre individuelle, est un mouvement collectif et une société quasi anonyme plutôt qu’une association d’écrivains ou d’artistes à la façon de la Pléiade […]. C’est un groupe qui manœuvre au moins autant qu’il écrit, c’est une bande survoltée toujours à la recherche de coups et qui s’incarne dans un homme qui cumule assez étrangement le génie de la liberté et le goût du pouvoir : André Breton.
(Une autre histoire de la littérature française, I, J. d’Ormesson)

Les écrivains influencés par le surréalisme, voire l’ayant influencé, contemporains ou non, sont nombreux, connus et méritent d’être cités : André Gide, qui comble les vœux de Breton en déstructurant le roman dans Les Faux-monnayeurs, Jacques Prévert et sa simplicité toute naturelle (« rappelle-toi Barbara »), Paul Valéry et son formalisme sculptural – « un des rares écrivains à qui les surréalistes marqueront toujours de la considération » (J. d’Ormesson) –, René Char et ses maximes inspirantes, Boris Vian, et, bien sûr, Jean Cocteau.

 

Lectures conseillées :

  • Alcools, G. Apollinaire
  • Poèmes à Lou, G. Apollinaire
  • Les Mamelles de Tirésias, G. Apollinaire
  • Les Champs magnétiques, P. Soupault et A. Breton
  • Manifeste du surréalisme, A. Breton
  • Capitale de la douleur, P. Eluard
  • Le Paysan de Paris, L. Aragon
  • Nadja, A. Breton
  • Corps et Biens, R. Desnos
  • Toute la poésie de J. Prévert
  • Toute la poésie de L. Aragon
  • Toute la poésie de R. Char
  • Une autre histoire de la littérature française, J. d’Ormesson

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